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Les traversées des villages le long de la RN 659

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 132 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 02/12/2014
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Sollicités par les riverains, les services de Monsieur le Ministre ont informé la commune concernée qu'il n'y avait pas lieu d'entreprendre des modifications importantes de la voirie. Ses services se basent sur un comptage du nombre de véhicules et de leur vitesse.

    Au village concerné de Deidenberg, ils constatent que dans la zone 30 la vitesse moyenne est de 33 à 36 h/km et ce sur 24 h. Cependant, la vitesse maximum, à laquelle circulent 85 % des usagers, est de 45 à 46 km/h. Puis-je demander de m'expliquer ? Si la vitesse moyenne est de 33 à 36 km/h et que 85 % roulent à du 45-46 km/h, je pense qu'on a dû compter la vitesse des piétons pour compenser et arriver à une moyenne aussi favorable.

    Il me semble donc, que la conclusion doit être revue et qu'un contact avec la commune s'impose pour limiter la vitesse dans cette zone sensible.

    Par ailleurs, on constate qu'il y a des excès de vitesse aux entrées de l'agglomération, peu peuplée, il est vrai, mais quand même peuplée, malgré son étendue et le faible bâti. Est-ce un critère pour conclure qu'aucune mesure importante ne s'impose ? Les services proposent des mesures légères telles que les stries, les petites chicanes, dont les usagers se foutent après un certain temps. Est-ce la densité d'habitat ou la dangerosité qui justifie une action de sécurisation d'une route ? Je rappelle que dans les régions moins peuplées, la fréquence des accidents est certes moindre, mais la gravité des accidents liée à des excès de vitesse est toujours importante. Il me semble que les localités moins peuplées ont le même droit en matière de sécurité routière que les centres plus denses. Qu'en dit Monsieur le Ministre ? Ses services vont-ils prendre à bras le corps la problématique soulevée ?
  • Réponse du 22/12/2014
    • de PREVOT Maxime

    La sécurité routière est évidemment un sujet qui me préoccupe et auquel je suis particulièrement attaché. C’est pourquoi, avec les moyens budgétaires disponibles, nous renforçons la sécurité des usagers des routes le mieux possible. Toutefois, afin de réaliser des travaux de sécurisation, des ordres de priorités doivent bien entendu être établis.

    Pour répondre à sa question relative au village de Deidenberg, je me permets de préciser une donnée que l'honorable membre semble avoir mal interprétée. Lorsque l’on parle de « V85 », cette mesure représente la vitesse maximale en dessous de laquelle circulent 85 % des usagers de la route.

    Dès lors, si le « V85 » est de l’ordre de 45-46 kilomètres par heure, comme précisé dans le rapport de la Direction des routes de Verviers, cela signifie que 85 % des conducteurs roulent à une vitesse inférieure à 45-46 kilomètres par heure.

    Cela ne veut donc pas dire que 85 % des usagers roulent à une vitesse de 45-46 kilomètres par heure. En effet, cette vitesse « V85 » s’échelonne bien pour chaque véhicule entre 1 et 46 kilomètres par heure dans notre cas précis. Il n’est donc pas anormal d’affirmer que la vitesse moyenne puisse être de l’ordre de 33-36 kilomètres par heure.

    Après analyses du comportement des usagers de la route sur cette section, le Service public de Wallonie a estimé qu’il n’était pas opportun d’envisager des modifications importantes de la voirie. Toutefois, des mesures légères de marquage (des stries, petites chicanes, etc.) ont été proposées afin de réduire la vitesse.

    Il est évident que la sécurité routière doit être assurée dans chaque localité, et ce, dans les meilleures conditions possible. C’est pourquoi mon administration analyse les cas rencontrés et propose les solutions les plus adéquates en fonction du tronçon considéré.