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Le recyclage des déchets organiques

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 171 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 02/12/2014
    • de CORNET Véronique
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Monsieur le Ministre souhaite renforcer le tri des déchets et notamment des organiques ? Une fois les déchets récoltés, plusieurs solutions sont possibles dont les unités de biométhanisation. Cependant, sa vision n’est pas de développer de nouvelles infrastructures de la sorte en Wallonie, mais plutôt de susciter, dans des exploitations agricoles, la création de petites unités locales pratiquant le compostage, la biométhanisation ou la lombriculture. Le but escompté : produire du compost ou du méthane pour ensuite l'injecter dans le réseau. Des projets pilotes débuteront prochainement avec des agriculteurs. Est-ce bien là sa volonté ? Par ailleurs, peut-il nous détailler les différentes expériences pilotes qui vont débuter ?

    Enfin, afin de dissuader l’incinération des organiques et de favoriser d’autres méthodes, la Région compte-t-elle augmenter la taxe sur l'incinération ?
  • Réponse du 18/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    La valorisation de la fraction fermentescible en de petites unités est une potentialité qui est actuellement étudiée. L’idée est de valoriser les fractions fermentescibles des ordures ménagères (FFOM) soit en biométhanisation, soit en compostage soit en lombricompostage.
    Les trois techniques ont leur intérêt. Ce que nous voulons explorer est la capacité de traitement de FFOM de qualité en unité décentralisée.

    Cependant, même dans ce cadre, il y a des prérequis notamment en terme de matériel disponible, d’autorisations, etc. Par ailleurs, toute valorisation de composts ou de digestats sur des sols agricoles, quelle que soit la taille de l’unité de traitement, devra faire l’objet d’une traçabilité préalable suffisante en vue de garantir la qualité agronomique et environnementale de ces amendements organiques.

    Il est donc encore un peu tôt pour détailler ce projet. En effet, il n’en est qu’à ses débuts. Nous espérons pouvoir donner plus de détails à ce sujet en 2015.

    À ce stade, aucune augmentation de taxe n’est prévue. Il faudra par contre prévoir une diminution des recettes fiscales, dès lors que de plus en plus de communes optent pour une séparation du flux organique.