La mise en place de radars-tronçons
- Session : 2014-2015
- Année : 2014
- N° : 155 (2014-2015) 1
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Question écrite du 09/12/2014
- de DEFRANG-FIRKET Virginie
- à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine
La secrétaire d’État bruxelloise en charge de la sécurité routière a récemment annoncé son intention de déployer des systèmes de radars-tronçons dans certains tunnels et sur certains grands boulevards de Bruxelles.
Combien de radars similaires sont-ils en fonction en Wallonie ? Où sont-ils placés ?
La mise en place d’autres radars de ce type sur le territoire wallon est-elle prévue ?
La DPR annonce que le Gouvernement vise à « réduire de moitié le nombre de tués sur les routes wallonnes en 2020 par rapport à 2011 ». Un des moyens mentionnés pour atteindre cet objectif est l’utilisation de technologies nouvelles, dont les radars-tronçons. Quel budget le Gouvernement prévoit-il de mettre à disposition de ce moyen ?
Ces radars se révèlent-ils plus efficaces que les radars traditionnels ? Le cas échéant, existe-t-il des chiffres concrets attestant de cette efficacité ?
Le radar-tronçon annoncé dans le tunnel de Cointe à Liège est-il désormais en fonction ?
Réponse du 02/01/2015
- de PREVOT Maxime
Un radar-tronçon est opérationnel dans la liaison E40-E25 par le tunnel de Cointe à Liège depuis le 27 décembre 2012.
Le déploiement de radars-tronçons tant sur les autoroutes que sur les routes est envisagé et en cours d'examen en concertation avec les différents acteurs: polices, parquets, gestionnaires d'infrastructures.
Les radars-tronçons sont mieux perçus et moins contestables par les usagers ce qui les rend plus efficaces d'une certaine façon que les radars ponctuels.
De plus, ils augmentent la section sous surveillance et réduisent les effets ponctuels c'est-à-dire un coup de frein à hauteur du radar et une accélération ensuite.
Par contre, ils ne peuvent être utilisés que dans les sections routières particulières ou les accès intermédiaires (croisements ou accès particuliers) sont limités.
Cette technologie constitue l’une des nombreuses possibilités de sécurisation du réseau routier qui sont et qui seront utilisées dans l’objectif que l’honorable membre rappelle de réduire le nombre de victimes de la route.