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Le sabotage dans les dépôts des TEC à Huy-Waremme

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 191 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 09/12/2014
    • de DOCK Magali
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Ces derniers jours ont été marqués par les grèves des TEC. Mon arrondissement de Huy-Waremme n'y a pas échappé. Il semble que plusieurs dépôts ont rencontré quelques débordements fort dommageables ! En effet, il s’avère qu'une petite partie des délégations syndicales ont empêché aux chauffeurs voulant travailler de le faire en plaçant des bus immobilisés à l'entrée des dépôts d'Omal, Oreye et Rocourt. Certains bus avaient leurs pneus percés, batterie déchargée et courroies coupées.

    Les travailleurs ont dénoncé ces faits en parlant d'une prise d'otage. Ils soulignent également une énorme pression syndicale. Le droit de grève est un acquis social majeur de notre démocratie, néanmoins il doit s'exercer dans le respect de nos lois et des autres. Malheureusement, ce ne fut pas le cas dans ces dépôts. La SRWT a décidé de porter plainte et de poursuivre les saboteurs.

    Monsieur le Ministre a-t-il eu connaissance ces éléments ? Condamne-t-il ces agissements ? A-t-il rencontré ou été en contact avec la direction de la SRWT afin d'en discuter ? Quelles mesures ont-elles été prises pour éviter de tels actes dans l'avenir ?
  • Réponse du 24/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Lors des dernières grèves, le TEC Liège-Verviers a effectivement subi des débordements allant jusqu’au sabotage de bus. J’en ai été informé et j’ai immédiatement condamné ces agissements : si toute agression vis-à-vis des chauffeurs est inacceptable, la détérioration du matériel qui a eu lieu l’est tout autant.

    Je tiens d’ailleurs à saluer le travail des équipes qui ont réparé les bus abîmés durant la nuit de manière à assurer le service le lendemain matin, et plus largement, la grande majorité des conducteurs, mécaniciens, préparateurs, employés du TEC Liège-Verviers  qui souhaitaient travailler et servir les clients.

    Le TEC Liège-Verviers a déposé plainte pour l’ensemble des dépôts concernés et a transmis à la police les films des caméras de vidéo surveillance. Ceux-ci n’ont malheureusement pas permis à ce jour d’identifier les saboteurs, et l’enquête suit son cours. Si des responsables sont identifiés, ils se retrouveront devant le tribunal.

    Pour l’avenir, les mesures de sécurisation des dépôts seront maintenues et une analyse plus approfondie des circonstances viendra compléter la réflexion sur les dispositifs en place.