La labellisation des friteries wallonnes

• Session : 2014-2015
• Année : 2014
• N° : 58 (2014-2015) 1

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• Question écrite du 09/12/2014

  • de DODRIMONT Philippe
  • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région
  
  Les actions de promotion et de valorisation réalisées de 2009 à 2011 en collaboration avec l’Union nationale professionnelle des frituristes (Navefri – Unafri) visaient à promouvoir les frites et les friteries wallonnes et mettre en avant les « Friteries de chez nous ».
  
  Au total près de 170 friteries ont participé aux actions. Le budget des trois campagnes s’élevait à 210 000 euros.
  
  Une Semaine de la frite devait être organisée cette année dans le cadre de la campagne « Agriculture de Wallonie ».
  
  Monsieur le Ministre peut-il me dresser le bilan de cette opération ? Combien de friteries wallonnes y ont pris part ?
  
  Par ailleurs, le macaron « Friterie de chez nous » est attribué pour un an. Puisque la dernière campagne remonte à 2011, plus aucune friterie wallonne n’affiche ce label. À moins que la campagne 2014 a permis d’en délivrer certains. Monsieur le Ministre peut-il m’expliquer ce qui l’en est ? Ce label a-t-il eu une influence positive sur les résultats de leurs activités ?
  
  Par ailleurs, le 26 novembre dernier, Monsieur le Ministre a distribué des cornets de frites aux députés dans le cadre du lancement de la quatrième Semaine de la frite qui se déroule du 1er au 7 décembre en Wallonie. Qu’attend-il des députés wallons par cette sensibilisation ? Combien de cornets de frites a-t-il distribué ?
  
  Quel est l’état d’avancement du dossier de demande de reconnaissance de la culture de la frite belge au patrimoine immatériel et culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? Quand Monsieur le Ministre compte-t-il rentrer un dossier auprès de l’UNESCO ?

• Réponse du 24/12/2014

  • de COLLIN René
  
  Le mercredi 26 novembre 2014, j’ai eu le plaisir de lancer, au Parlement wallon, la 4e édition de « la Semaine de la frite » qui s’est déroulée cette année du 1er au 7 décembre.
  
  L’objectif de cette campagne est de soutenir l’ensemble d’un secteur économique : du producteur de pommes de terre au frituriste. La filière de la pomme de terre est en effet un secteur économique très important dans notre région.
  
  Cette année, la campagne avait également pour objectif de récolter le soutien des citoyens afin d’introduire une demande de reconnaissance de la culture de notre frite belge au Patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO.
  
  Ce lancement de la campagne a également permis de sensibiliser les députés d’une façon originale, à savoir en leur servant des cornets de frites devant le Parlement. Environ 200 cornets ont été distribués lors de cette action.
  
  En réponse à la question sur l’impact de cette campagne, voici un premier bilan chiffré des actions menées cette année :
  * Le site www.semainedelafrite.be a accueilli, en 10 jours, 12.781 visites ;
  * La pétition a permis de récolter 8.385 signatures, dont 2.300 signatures électroniques ;
  * 106 friteries ont participé à l’action « Frite gratuite » du journal « 7Dimanche » ;
  * Environ 200 friteries étaient impliquées dans la campagne 2014 ;
  * 1.750 friteries et snacks de Wallonie ont reçu les affiches et pétitions et ont ainsi été sensibilisés à l’action ;
  * 7 éplucheurs – grossistes wallons ont adhéré à la marque « Agriculture de Wallonie » grâce à la campagne de sensibilisation de la semaine de la frite.
  
  Cette campagne a bénéficié d’une large visibilité d’une part sur Vivacité et Pure FM et d’autre part grâce à la dizaine de reportages sur des chaînes télévisées belges et étrangères et aux 17 références web.
  
  Le label « Friterie de chez nous » n’a pas été utilisé lors de la campagne 2014 afin de concentrer la communication sur la signature de la pétition en faveur de la reconnaissance au patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO.
  
  Afin que la Belgique puisse introduire un dossier au niveau de l’UNESCO, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté germanophone doivent encore reconnaître ce patrimoine. La Communauté flamande a déjà effectué cette démarche en février 2014.
  
  De nombreux contacts sont donc en cours et, après concertation entre les responsables des trois communautés, une demande sera adressée, par les trois Ministres communautaires ayant en charge la Culture, au Gouvernement fédéral qui, selon son appréciation, pourra déposer la demande de reconnaissance de la Culture Frituresque au patrimoine immatériel et culturel de l’UNESCO.