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Les opérations visant à lutter contre les abattages sauvages de bovins

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 199 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 10/12/2014
    • de DENIS Jean-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Des agents du Service public de Wallonie ont procédé les 25 et 26 octobre dernier à une opération dans la région de Mons visant à lutter contre les abattages sauvages de bovins.

    Le 27 octobre, nous pouvions lire dans la presse que les infos récoltées à l'occasion de cette opération seraient transmises à la police, ce qui paraît logique dans un souci de collaboration efficace entre les différents services agissant contre ce type de faits.

    Or il semble que la zone de police Sylle et Dendre, dont le territoire était visé par l'opération des 25 et 26 octobre, n'était pas informée de cette action.

    Monsieur le Ministre peut-il apporter des éclaircissements à ce sujet ?

    Des contacts et des échanges d'information ont-ils réellement eu lieu entre les services de son administration et les polices locales concernées ?

    Quel était le but exact de cette opération dès lors qu'elle était interrompue entre 23h00 et 4h45, intervalle de temps qui paraît le plus propice pour des agissements clandestins ?

    D'autre part, quelle était la possibilité d'action des agents du SPW en cas de flagrant délit ?

    Disposent-ils des compétences nécessaires pour appréhender les auteurs de tels faits ?

    Ce type d'opération du SPW sans participation de la police ne risque-t-il pas d'être contre-productif par rapport aux enquêtes déjà entamées par la police ?

    Enfin, est-il prévu de renouveler ou d'étendre ce genre d'action à l'avenir ?
  • Réponse du 17/12/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il s’agissait d’abord d’une opération de surveillance générale de la zone comme je l’ai précisé dans ma réponse à une question de Mme Cornet.

    Comme à chaque fois que le Département de la Police et des contrôles mène de telles opérations, le centre d’information et de communication de la police fédérale de la province a été informé deux heures avant le début de la mission sur le terrain. La raison de la mission, le nombre d’agents et de véhicules engagés, ainsi que la zone d’intervention leur sont communiqués.

    Un rapport a été transmis la semaine suivante au Directeur des Opérations de la zone de police Sylle et Dendre.

    Les agents régionaux ont autorité pour immobiliser les auteurs de ces massacres en attendant l’arrivée de la police locale ou fédérale. Ils sont équipés et très régulièrement formés aux techniques permettant d’arrêter et d’immobiliser des personnes.

    Le fait de ne pas être intervenu en collaboration avec la police a été largement débattu entre les services régionaux impliqués préalablement à l’opération. Ce choix leur appartient. J’ai laissé l’organisation technique aux professionnels à qui je fais confiance.

    Enfin, pour répondre à la dernière question, l’administration n’envisage pas de renouveler ce type d’intervention pour l’instant. L’essentiel des bêtes étant normalement rentré dans les étables en période hivernale. Cette position pourrait bien sûr être revue si une recrudescence des abattages sauvages est constatée.